documents

je souhaiterais savoir si vous êtes ou non pour l'utilisation de documents iconographiques ou autres pendant vos visites ?

Ca m'arrive d'en utiliser.

En ce moment je fais passer dans le bus des coupures de presse concernant des villas ou des yachts que l'on ne distingue que de loin.

Pour certains tours, comme celui que j'ai créé sur "Cannes et le Cinéma" je montre des photos : affiches de films, scènes de films, ou du festival du film qui illustrent le commentaire et le rendent plus vivant. Dans ce cas il faut des photos de bonne qualité et minimum en A4 pour des groupes d'une vingtaine de personnes au max.

Moi je prend des plans au sol quand je fais visiter une église et des photos des lieux où l'on ne peut entrer, ou des choses que l'on ne peut voir.

En ce qui concerne les documents, je ne suis pas partisan d'une utilisation trop massive.

J'en utilise, il est vrai, pour des comparaisons architecturales ou des explications techniques, mais en général je limite le nombre au maximum.

En ce qui concerne des documents sur ce que l'on ne voit pas, et en général parler sur ce que l'on ne voit pas (disparition d'un bâtiment historique), je suis assez sceptique.

Je me souviens de collègues en formation DNGIN qui avaient préparé des visites entières sur "ce qui avait été mais n'était plus", genre le château de Vannes... 20 minutes à parler de quelque chose dont on ne voyait plus rien...
Bien sûr là le trait est forcé, mais en général je préconise de ne pas se fourvoyer en parlant de ce qui est invisible ou impalpable... Parfois la compréhension d'un élément visible peut être compliqué alors quand en plus on voit pas ;o))

Mais ce n'est qu'un avis personnel ;o))

Oui c'est vrai tu as raison. Mais par exemple, des fois, une de mes camarades à mentionner le pastel et elle a montrer des photos des coques et aussi des textiles pour la couleur bleue pastel.

C'est tout mais de là, à en mettre trop non sinon autant leur donner un livre !

Je pense que les documents sont particulièrement utiles avec les groupes d'enfants, on a appris au Cetia par exemple à utiliser une frise pour "remonter" le temps avec des élèves de primaire, pour leur faire comprendre les époques. En fait il ne peut pas y avoir de règles pour utiliser des documents ou non, tout dépend des sites et du public je pense.

D'accord avec toi Natacha! A Albi récemment, on a fait (avec Emilie et Florent) une visite à des petits australiens de 15 ans (déjà plus tout à fait des mômes). Compte tenu de leur age et décalage entre ce qu'ils ont l'habitude de voir chez eux et les monuments d'Albi, on est plusieurs à s'être servi d'images, quand le site s'y prêtait.

Personnellement, je leur ai montré deux gravures de l'extérieur de Sainte Cécile au XIXe. Je te rassure Olivier, je ne le les ai pas accablé avec des portions disparues! Le but était de les insiter à voir par eux mêmes les éléments médiévaux et les modifications du XIXe.

A mon avis, l'utilisation de documents iconographiques n'a de sens que si elle permet réellement une meilleure compréhension et sucite l'intérêt... Si ça doit tourner en diaporama...aïe!