De l'importance des réseaux

Lorsque l'on débarque dans le monde du guidage ou de la médiation du patrimoine, que cela soit après l'obtention d'un diplôme un d'examen d'aptitude, il est essentiel, malgré des pratiques courantes de "chasse gardée", de se tisser des réseaux.

Ces réseaux ne peuvent pas se créer en un coup de baguette magique et, bien souvent, en faisant ses premiers pas dans le milieu on ne sait pas comment s'y prendre. C'est normal!

Quand j'ai débuté dans le guidage et la médiation du patrimoine, on m'avait dit: "il te faudra plus ou moins trois ans avant de commencer à être connu..." Cela s'est plus ou moins vérifié, en tout cas il m'a fallu trois ans pour me créer un éventail de compétences et de connaissances.

Comme je l'ai dit précédemment, la chose n'est pas simple, il faut s'armer de patience, de bonne humeur et de cordialité ;o)

Comment se créer des réseaux? Voici quelques pistes que les collègues pourront compléter:

- Ne pas cracher sur des possibilités: même si une proposition n'est pas cher payée, chaque prestation est une occasion de contacts. Au début il faut donc ne pas viser trop haut!

- Montrer sa disponibilité: ATTENTION, ne pas non plus faire penser qu'on est prêt(e) à tout pour rien! Il faut trouver un juste équilibre montrant à la fois sa disponibilité mais aussi sa valeur.

- Se permettre de relancer: poliment bien sûr ;o) Il faut donner des signes de vie. Si vous n'en donnez pas, les éventuels partenaires ne peuvent pas deviner votre existence en suivant une bonne étoile ;o)

- Avoir du culot, parfois: attention cependant à ne pas confondre culot et "avoir une grande gueule"... Il ne s'agit pas de se rendre désagréable en forçant les choses, mais de se montrer dynamique en faisant montre de volonté ;o)

- Être convivial et respecter ses collègues comme on voudrait qu'ils nous respectent ;o)

To be continued...

Olivier,
tu oublies (peut-être par modestie) que tu fais partie d'un réseau,celui des VPAH...
J'aurais bien aimé avoir ce genre de réseau,hélas,je n'ai pas réussi l'examen VPAH...

Béatrice,

Je ne suis Guide Conférencier VPAH que depuis cet été (habilité fin juin). C'est à dire que jusque là je me suis créé mes réseaux et opportunités sans ce critère.
Le réseau VPAH ouvre des portes, c'est vrai: j'ai pu ainsi rentrer à l'OT de Lille en octobre alors qu'avant ils ne voulaient pas de moi en tant que GIN.

Mais ce n'est pas un réseau dans le sens où je l'entendais, à savoir un ensemble de connaissances et de contacts humains et professionnels permettant de ne pas être isolé dans la profession.et de se créer des opportunités.
Mais ce n'est pas parce que je suis GCVPAH que je suis soudain intégré dans un joli monde uniquement fait de confrères amicaux et accueillants ;o) Même entre collègues VPAH on peut se regarder en chiens de faïence ;o)

Je rajouterai, surtout pour les régions où la concurrence est rude à cause du nombre de guides, se créer des spécificités et savoir les "vendre" en les proposant non seulement aux agences mais aussi aux associations, hôtels (car de plus en plus ils jouent le rôle de TO ), transporteurs, .....

Proposer des produits "clé en main", le problème des agences et autres prestataires étant qu'ils ont de moins en moins de temps pour préparer des circuits originaux, et très souvent une méconnaissance du terrain.

Ne pas hésiter à prévenir les employeurs potentiels de changements de terrains (fermeture d'un parking ou lieu de dépose modifié ou changement de propriétaire d'un restaurant) ou manifestation ponctuelle (expo, ou autre)

A suivre...

Tout à fait d'accord avec Virginie. Originalité et maîtrise du terrain, produits "clé en main", ça attire beaucoup les professionnels du tourisme et les groupes.
Dans certaines régions comme Ile de France et Paca, il y a tellement de guides que ce qui fait la différence, c'est le "truc" en plus.

Oui... C'est aussi ce que peut demander Akopso. Il est sûr que dans des régions de grande fréquentation, l'aspect "activité hors du commun" est la cerise sur le pudding.

Diverteo surfe aussi sur cet aspect d'un tourisme différent, en misant sur le développement durable, les activités tradis etc...

Se différencier est donc une clef pour le tourisme d'aujourd'hui et de demain...

Moi j'avoue que cela me fait un peu peur...Je suis encore en formation comme je vous l'ai dit mais ça va aller vite et je ne sais pas du tout comment cela va se passer.

Je suis prête à bouger mais j'aimerais aussi rester sur Midi-Pyrénées.
Je me rassure un peu en me disant que je fais anglais et allemand. Et si je veux, je peux approfondir mon espagnol.

Ce qui me fait également peur c'est la concurrence..j'ai du mal à être dans cet esprit.

Bon je reviens avec un lien qui facilite la mise en réseau : www.viadeo.com
Je me suis inscrite, on verra bien ce que cela donne : qui ne tente rien n'a rien.

Plusieurs guides sont sur Viadeo (j'en suis... et d'autres du forum aussi). Ca ne garantit pas des contacts à la pelle, mais c'est un point d'ancrage intéressant.

Autres réseaux incontournables : les associations régionales de guides. Selon les régions, les services proposés sont plus ou moins importants, mais elles ont toutes un point commun : elles permettent aux guides adhérents de se rencontrer (plus ou moins régulièrement), donc de (mieux) se connaître, d'échanger sur différents points (difficultés rencontrées, fermetures exceptionnelles, travaux, clients mauvais payeurs...) et de ne plus se sentir seul.

Parce que le problème est là : le guide est un loup solitaire, mais l'être humain est un animal social. Si on reste seul dans son coin, on risque vite de dépérir (et bonjour la déprime les mois creux). Un conseil : qu'il y ait une asso ou pas près de chez toi, n'hésite pas à rencontrer les guides en activité. Hors saison, rien de tel qu'une petite réunion informelle autour d'un café (ou d'une petite bière) pour se sentir soutenu. A Lyon, Grenat organise des apéros guides (déclinés en pique-nique l'été) régulièrement. C'est l'endroit idéal pour échanger, rencontrer les nouveaux et se tenir au courant des derniers potins (il y en a toujours).

YannickS a écrit:

le guide est un loup solitaire, mais l'être humain est un animal social.

ouh, joli !

Dès que ô nord sera plus fonctionnelle et aura plus de membres -ou pour en séduire -, nous envisageons une tite réunion autour de bonnes bières régionales hummmm...

une réunion autour d'une bière régionale... imaginez dans d'autres coins de France ce que cela pourrait donner...
Charente : une petite réunion autour d'un cognac
Isère : une petite réunion autour d'une chartreuse verte !!!
et à Marseille autour d'un bon Pastis (avec l'accent svp) !!!!!

etc etc...

Vive les réseaux !

L'hiver nous on en profite pour se faire des petites sorties culturelles, sur des villages ou des sites ou expos que l'on connait mal, avec un déjeuner pour bavarder.
Ensuite chacune travaille un sujet dans son coin et on échange nos notes. Ce qui fait que, comme nous sommes 5, au lieu d'avoir bossé 1 dossier, on en a 5, un gain de temps énorme et en plus convivial car chacune peut amméner de l'eau au moulin des autres.

YannickS a écrit:

Plusieurs guides sont sur Viadeo (j'en suis... et d'autres du forum aussi). Ca ne garantit pas des contacts à la pelle, mais c'est un point d'ancrage intéressant.

Autres réseaux incontournables : les associations régionales de guides. Selon les régions, les services proposés sont plus ou moins importants, mais elles ont toutes un point commun : elles permettent aux guides adhérents de se rencontrer (plus ou moins régulièrement), donc de (mieux) se connaître, d'échanger sur différents points (difficultés rencontrées, fermetures exceptionnelles, travaux, clients mauvais payeurs...) et de ne plus se sentir seul.

Parce que le problème est là : le guide est un loup solitaire, mais l'être humain est un animal social. Si on reste seul dans son coin, on risque vite de dépérir (et bonjour la déprime les mois creux). Un conseil : qu'il y ait une asso ou pas près de chez toi, n'hésite pas à rencontrer les guides en activité. Hors saison, rien de tel qu'une petite réunion informelle autour d'un café (ou d'une petite bière) pour se sentir soutenu. A Lyon, Grenat organise des apéros guides (déclinés en pique-nique l'été) régulièrement. C'est l'endroit idéal pour échanger, rencontrer les nouveaux et se tenir au courant des derniers potins (il y en a toujours).

Je vais prendre contact avec l'asso de guides aveyronnais ..nous on se retrouverait plutôt autour d'un bon aligot saussice ..hummm