Le système d'indemnisation assedic ou Paule Hamploye, je ne sais plus, est parfois bien difficile à comprendre et à avaler...
En effet, pour nos professions, qui ne nous font pas travailler de manière égale ni en quantité harmonieusement répartie, le cas de l'indemnisation assedic en complément de nos salaires peut être problématique et , en étant sensés mais choqués, nous pouvons nous poser des questions...
Au titre des activités salariées à temps plein ou non que j'ai eues entre 2006 et 2008, des droits m'ont été ouverts. Sachant que seuls les mois d'hiver sont vraiment demandeurs de complément "importants", et que j'ai eu pendant quelques temps des activités à temps plein (donc pas d'indemnisation), il me reste encore plus de 400 jours en droits à indemnisation...
Cependant, il est impossible de cumuler indemnisation et activités salariées plus de quinze mois. Entre les indemnisations de l'année dernière, et celle de cet hiver qui ont repris en décembre (après quasiment 9 mois sans indemnisation), il ne me reste plus que quatre mois à pouvoir travailler et à avoir le droit à complément de la part de l'assedic.
Là où la chose me choque, c'est que sans travailler, et on me l'a fait remarquer en m'y invitant presque, j'aurais encore pas mal de droits. Mais de travailler me ferme les droits et me met en situation précaire... Alors que si je renonçais à travailler, cela n'arriverait pas. Cela n'est-il pas aberrant? Il y a tout simplement de quoi être dégoûté.
Mais cela rentre aussi dans le même style de fonctionnement que pour l'APL... Étant demandeur d'emploi j'aurais le droit à un abattement de 30% sur les revenus pris en compte pour le calcul de l'APL (d'ailleurs illogique car calculé sur les revenus de l'année précédente). Mais puisque je travaille ne serait-ce qu'une heure dans le mois je perds cet abattement... Et la dame du guichet de me dire "Je ne devrais pas vous le dire mais en restant chez vous ça irait mieux"...
M'enfin, y'a des jours comme ça on se demande si tout va bien ;o)