Grosse fatigue...

Allez lire cet article, surtout les dernières phrases qui justifient notre précarité d'une manière implacable.

http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2010/01/27/une-passion-qui-n-est-pas-forcement-remu.shtml#

La dernière phrase surtout me tue, me donne envie de tout plaquer: je suis un mec, je ne suis pas marié (notre République ne le permettrai pas de toute façon), mes heures me servent à essayer de payer mon loyer et je vis de manière précaire et presque indigne. Non ce n'est pas de l'argent de poche, c'est de la survie!
Je ferai mieux de rester le cul sur le canapé à rien glander, là j'aurais de l'"argent de poche" et de l'APL...
Face une telle absurdité, même si elle n'est pas volontaire, mais des milliers de gens la lisent, j'ai envie de mettre en stand by...

C'est vrai que quand on lit une phrase pareille, on a les cheveux qui se dressent sur la tête (enfin pour ceux et celles qui en ont!)

Je compatis avec toi, Olivier, et avec tous ceux et celles qui ont du mal à en vivre. Ca m'a pris longtemps pour en vivre correctement, et encore je m'estime favorisée, vue la région très touristique où je vis (même si tout n'est pas toujours rose !)

Mais bon.... argent de poche.... c'est peut être le cas pour certaines (souvent des femmes dont le mari travaille aussi !) mais la majorité veut pouvoir en vivre correctement. On en demande pas à être riche (quoique.... on ne cracherait pas dessus !) mais simplement en vivre !

Bonsoir,

Je suis restée interloquée devant la fin de cet article, comme toi, Olivier :

Déjà dans l'intitulé, à mon avis, l'internaute conditionne les lecteurs de cet "article"... "Une passion qui n'est pas rémunératrice". Cette petite phrase annonce, à elle seule, le reste ! A se demander s'il (ou elle) a bien enquêté avant la rédaction !!!

"La majorité a une autre profession, par exemple beaucoup sont enseignants ou de simples étudiants qui occupent leur week-end."

Bah, bien évidemment, tout le monde est fonctionnaire, ou encore étudiant, c'est sûr... Et on ne savait pas quoi faire le samedi-dimanche, donc, on s'est dit : "Tiens, pourquoi pas faire guide ?" En loisir, comme ça, en dilettante, ou pour la détente... ça nous dégourdira les jambes avons-nous pensé quand nous avons CHOISI cette voie.

Et puis, en plus, comme on a pour philosophie de vivre aux crochets de l'Etat, ou de qui que ce soit d'autre, l'argent va nous tomber tout cru dans le bec !!! C'est vraiment du grand n'importe quoi !!!

* Je précise que je déteste cette expression "faire guide" (juste au cas où)

Je suis furieux à la lecture de propos pareils ! Ça fait 11 ans que j'ai ma carte de guide, 8 ans que je me bats pour la reconnaissance de nos compétences professionnelles, tout ça pour lire des propos complètement déconnectés de ce qu'est le monde du guidage pour beaucoup de guides ! Ni les journalistes, ni les collègues qui tiennent ce genre de discours ne se rendent compte du mal qu'ils peuvent faire à une profession qui est déjà bien mal en point. C'est tout simplement irresponsable et inadmissible. Ce n'est pas avec ça qu'on arrivera à faire changer les choses !

bah ... je crois qu'il va falloir passer un coup de fil au Canard !!!
en effet, une telle phrase est choquante et je me demande si cette personne n'est autrement encartée que vpah (ce qui sous-entend qu'elle n'est ni GIN ou GIR).
de pareils propos discréditent la profession qui au final n'est pas perçue comme un vrai métier mais un simple job (dans quelques pays, on fait le guide qd on est retraité pour arrondir sa pension ... certains le font en france d'ailleurs même avec une super retraite d'enseignant).
je suis tout à fait d'accord avec vos remarques : c'est irresponsable. cette personne nous donne l'impression de s'occuper pour gagner son argent de poche comme cela est si bien formulé.
c'est une minorité qui pourrit tout le reste. mon propos est un peu fort de café mais bon ... tiens je vais aller en boire.
@ Olivier : est-ce que tu vas demander un droit de réponse ?

COURAGE !!!

J'ai posté un commentaire quand j'ai lu l'article.
Apparemment,il y a une limite et la fin de mon commentaire a été tronqué,mais j'y ai dénoncé la phrase choquante
"La majorité a une autre profession, par exemple beaucoup sont enseignants ou de simples étudiants qui occupent leur week-end."

@ Marie Laure, je ne vais pas demander un droit de réponse c'est l'une de mes collègues et membre de la même asso de Guides Confs qui a été interviewée... Je sais qu'elle ne l'a pas fait à mauvais escient et que quand on lui en a parlé elle était gênée.

Tu écris aussi:

Citation :

en effet, une telle phrase est choquante et je me demande si cette personne n'est autrement encartée que vpah (ce qui sous-entend qu'elle n'est ni GIN ou GIR).

Peu importe qu'on ait une carte ou deux ou trois et peu importe la qualification, on ne devrait jamais dire des choses pareilles. Je crois surtout que ma collègue n'as pas vraiment voulu dire ça dans ce sens, mais j'ai vu le journaliste... De plus avec la presse il faut PESER TOUS SES MOTS et faire gaffe à tout ce que l'on dit!

Malheureusement, que cela soit par bêtise ou par mauvaise interprétation, le mal est fait et quand hier matin à 8h30 j'ai entendu ça, j'étais très colère!

ce n'est pas elle qui aurait être itvw mais toi !
j'ai remarqué que les titulaires d'habilitation VPAH (qd il n'y a pas de carte pro dans le package) dérapent souvent sur le sujet.
quoiqu'il en soit, le mal est fait et c'est encore plus délicat qd il s'agit de quelqu'un qui bosse avec toi.
il est évident que bcp ont une autre activité à côté tout simplement parce que l'on ne peut pas vraiment en vivre (voir un post sur le sujet qui date de quelques semaines).
je me souviens du responsable méthodo guidage qui insistait bien sur le fait que la carte GIN n'était pas une fin en soi mais un outil supplémentaire.
il faut aussi faire attention aux journaleux car bcp ont une perception erronée du métier.
nous avions compris qu'il y avait du TAF, mais là ça se confirme : il y en a encore plus que prévu !

Bonjour Marie-Laure,
je ne comprends pas le sens de ton intervention ici :
"j'ai remarqué que les titulaires d'habilitation VPAH (qd il n'y a pas de carte pro dans le package) dérapent souvent sur le sujet"

Je pense que c'est surtout le journaliste qui inteprète les réponses du ou de la guide.
Quant à dire que c'est plutôt une catégorie de guide plutôt qu'une autre qui dérape,je pense que c'est un peu exagéré.
En l'occurence dans l'article,il semble que tous les guides présents soient GCVPAH (même si certains peuvent être titulaires de plusieurs cartes),et donc il est normal que ce soit un GCVPAH qui "dérape" (mais,je pense qu'elle n'a pas dérapé,c'est juste la présentation dans l'article).
Je me rapelle la même chose pour un journaliste ayant fait une interview auprès de GIR ou il en ressortait la même chose à peu près "on fait le guide comme activité de complément", et je ne vais pas dire c'est surtout les GIR qui dérapent.

Plus sérieusement,je ne crois pas que critiquer une catégorie d'encartés par rapport aux autres soit très constructif,il vaut mieux s'unir et plutôt faire la guerre aux guides non-encartés plutôt que de trouver des différences entre les différents guides qui sont très minimes finalement (en dehors des langues étrangères parlées).

A ce sujet,je préfère parler de Guide Interprète Conférencier GIC,sans préciser la formation intiale du guide (conférencier ou interprète).
Car nous sommes une grande famille non?
Et comme les frères et soeurs d'une famille,nous pouvons nous chamailler,mais au final l'union fait la force.


Au fait,sur la photo de groupe,il me semble reconnaître un guide au fond,serait-ce toi Olivier?
Mais la photo est trop petite pour identifier les gens du fond avec certitude.

Je suis au milieu, dans le creux, je suis le seul gars et donc mes collègues m'ont mis au centre sur le canapé ;o) Gloups!

Ce vendredi, un nouvel article sur le Congrès de l'Ancovart, avec l'interview d'une collègue qui rectifie le tir et fait du bien ;o):

Citation :

Dans leurs villes et régions, les guides, inlassablement, transmettent, racontent, éclairent les visiteurs. Une mission qui demande des connaissances pointues... ce qui ne s'accompagne pas forcément d'un salaire à la hauteur de ces exigences. « Avoir l'image de la femme qui fait ça pour s'occuper pendant que son mari travaille, c'est terrible et en plus c'est faux : c'est un vrai métier », nous glisse Odile Dauchez-Toulemonde.

L'article complet sur les guides à Roubaix: CLIQUER ICI!

tant mieux, tout s'arrange !
la réalité en LR est très différente de ce que tu annonces Bertrand.
ici, il ne s'agit pas d'une grande famille bien au contraire, c'est chacun sa pomme ... et je n'exagère pas.
je pense dangeureux de laisser un journaliste tout seul sans s'inquiéter de savoir ce qui va sortir au final.
j'ai travaillé dans un service de relation publique (ONU) dans une autre vie et je peux t'assurer que si tu laisses le journaleux mener, il va mener jusqu'au bout et conforter les présupposés.
quant à ce que j'annonce, ma remarque s'adresse à certaines personnes que je vois évoluer et c'est pas joli joli

Marie-Laure à tapoté sur son clavier pour écrire la chose suivante:

Citation :

quant à ce que j'annonce, ma remarque s'adresse à certaines personnes que je vois évoluer et c'est pas joli joli

Je ne comprends pas de quelle annonce tu parles??

ce que j'annonce : ce que j'écris dans mon post en référence à ce que je vois comme comportement ici en LR