Du côté du Canada

A priori d'après l'article que j'ai lu, pas de reglementation en la matière, quelques formations suffisent et à la rigueur une reconnaissance professionnelle nommée "emerit" est bien vue
http://www.cicic.ca/683/Guides-interpretes_du_patrimoine.canada?prof=6441

Il semble juste qu'un diplôme d’études secondaires soit une exigence. Un diplôme associé au tourisme ou à l’écotourisme et une reconnaissance professionnelle nationale à titre de guide‑interprète du patrimoine sont des atouts. Une formation en premiers soins et autre formation en matière de sécurité est utile.

Suite à un contact avec un guide canadien francophone, ci-après les informations qu'il m'a communiqué sur sa situation au Canada.

"Contant de savoir que vous vous intéressez à la situation professionnelle des guides d'ici.

Depuis les 10 dernières années la situation c'est grandement améliorée. Nous avons crée l'association Aventure Écotourisme Québec (AÉQ) qui vise justement la reconnaissance professionnelle des guides. Un pas vers l'avant mais il reste du chemin à parcourir....
Autrement, ici il n'existe pas de brevets d'état comme en France. Nous fonctionnons avec des fédérations de loisirs et sports extrêmes qui légifèrent les accès aux sites de pratiquent et qui promouvoit les façons sécuritaires de pratiquer l'activité (formation canot, kayak, escalade, équitation,....) et délivre des brevet de pratiquant ou d'instructeur. Les fédérations se décomposent géographiquement au sein des régions du Québec en clubs (exemple club de canot, club de kayak, club de montagne,...)

Depuis 5 ans, la gestion des risques en plein air, piloté par l'AÉQ, exige des certifications pour les guides qui oeuvrent au sein des entreprises membres de l'association.
Il y a effectivement plusieurs entreprises de tourisme de nature qui ne sont pas membre de l'AÉQ. Cependant, les utilisateurs reconnaissent de plus en plus l'accréditation AÉQ ce qui fait qu'au final c'est les invités qui font en sorte que les non-membre deviennent membre."

Il s'agit essentiellement de "guides nature" ou d'animateurs / moniteurs d'activités sportives dans ce qui nous est décrit là non?

Il ne s'agit peut-être pas tout à fait des mêmes professions.

Au Québec, le statut de guide dépend sourtout du bénévolat !!!! les professionnels sont appelés des éducateurs, ce terme vient de la traduction de l,anglais educator... mais il y a souvent méprise et les éducateurs de musées sont souvemnt pris pour des éducateurs de garderie... alors qu'ils sont des professionnels...

Il y a énormément de guides bénévoles qui ne sont assez spécialisés dans leur champ de compétences et qui font un peu n'importe quoi n'importe comment..... on essaye de plus en plus de les former en pédagogie.... mais les vieux se buttent car ils veulent rester dans leur vieux modèle de guide qui détient et délivre la connaissance.....

tout un débat... et tout un problème pour les professionnels qui se font voler leur travail par des bénévoles !!!!!!!

Bonjour Lindagoo! Et bienvenue sur le forum!

Merci pour ces détails sur la situation au Québec! En France nous connaissons aussi le problème des bénévoles ou le problème "générationnel"...
L'un des aspects les plus problématique du moment, concernant le bénévolat, ce sont les greeters... Le système est-il développé par chez toi?

c'est quoi les greeters ????

Il y a un sujet tout spécialement dédié à ce phénomène !

Les "greeters" (et oui, on reprend le mot anglais tel quel) sont des bénévoles qui font découvrir leur ville, leur "pays" à des petits groupes (familiaux) bénévolement... Phénomène né à New York semble-t-il, du même acabit que le "couch surfing": rencontrer les gens du cru et partager avec eux...
Sauf que cela s'institutionnalise...

Et donc menace les guides cartés qui eux font ça pour manger, accessoirement.

Et donc rentre en effet en conflit avec l'idée de visite guidée payante mené par les guides professionnels, dans une certaine mesure qui reste à déterminer.