Commission nationale des guides interprètes et conférenciers

La Commission nationale des guides interprètes et conférenciers (CNGIC) rassemble, sous l'autorité du Secrétaire d'Etat chargé du tourisme, des représentants de l'Etat (ministères de la culture, du tourisme, de l'intérieur) et des représentants professionnels :
guides-interprètes, conférenciers nationaux et des représentants des employeurs potentiels (autocaristes, agents de voyages, OTSI, etc.).

Son rôle : très administratif ! A ce jour, elle a statué principalement sur des questions de reconnaissance des qualifications professionnelles de guides étrangers qui souhaitent exercer en France. Son rôle est de déterminer si le candidat dispose des compétences requises pour obtenir une carte de guide française. En tous cas, c'est que j'ai compris...

c'est ça

Il n'y a bien qu'en France qu'on essaye de statuer sur ce genre de chose !

Essayer d'aller guider en Italie et c'est une amende de 175 € exigible immédiatement qui vous est appliquée, même lorsque vous êtes seulement en ville (ça m'est arrivé à Turin !)

En Espagne, surtout en Catalogne, c'est encore plus virulent, si on vous voit guider en ville vous avez de fortes chances de trouver au petit matin votre autocar taggé d'un énorme "Aqui se toman guias locales" (une de mes collègues en a fait la triste expérience)

Depuis 1992 la loi européenne dit (en gros) qu'il faut une carte nationale ou régionale - ou autre classification selon les pays) pour les musées, monuments historiques et sites historiques dans tous les pays de la communauté mais que vous pouvez guider en ville sans aucun diplôme.

Dans les faits, certains respectent cette loi et d'autres pas.....

Ouaip, cela dit, il vaut mieux qu'il y ait une commission d'attribution de la carte avec entretien pour évaluer les connaissances et stage de formation que rien du tout. On sait trop ce que donne le guidage sauvage!
De plus c'est un des rares cas où les professionnels concernés, cad NOUS, sont invités à participer. Pour les GCVPAH, il y a un administrateur de l'ANCOVART qui est présent sys-té-ma-ti-que-ment.
Mais évidemment, aucune aide des ministères pour couvrir les frais et la perte de salaire occasionnée par ces commissions.
Ne pourrait-on pas mettre une pétition en ligne pour réclamer le remboursement des frais de déplacement, de perte de salaire, bref de frais de représentation, pour les représentants des divers guides et conférenciers? Je le ferai volontiers mais je ne sais pas faire cela!

Et il ne faut pas hésiter à réclamer la carte dans les autres pays.
Pour les guides qui ont cette carte et ont des problèmes dans ces pays : peut-être faudrait-il regrouper des témoignages, des éléments, constituer un fond de dossier et rencontrer l'élu local à l'Europe pour en parler?
Car si c'est européano-no-légal, ces pays sont soumis à des amendes : comme la France en a fait les frais plusieurs fois pour d'autres types d'infraction à l'européennement-correct.

Tu as raison Chlorindre... La France se voit bien attaquée par d'autres pays qui nous attaquent pour des prétextes fallacieux quand cela les arrange et refusent de se soumettre à la même législation...

La législation européenne se doit d'être appliquée partout de la même manière. Faire parvenir un dossier aux députés européens français impliqués dans les bonnes commissions du Parlement doit peut-être pouvoir faire avancer les choses.

Mais il est vrai que cela reste compliqué à mettre en place tout comme une pétition. C'est bien à l'État de faire valoir le respect de la légalité envers ses ressortissants, le secrétariat au Tourisme et les institutions comme la Commission nationale des guides interprètes et conférenciers pourraient peut-être avoir leur mot à dire...

Le problème est que nous voyons vien que l'Etat fait bien peu de cas de nos métiers, pourtant validés par les ministères du tourisme et de la culture. Il faut donc continuer à être actif pour réveiller nos interlocuteurs.
Ne soyons pas pessimistes pour autant, cela fait plus de dix ans que je suis GCVPAH et j'ai vu changer la donne, notamment du côté des guides qui, de plus en plus, savent se mobiliser pour faire avancer les choses.