Ma magnifique carrière de guide

Hello, récemment inscrite sur votre forum (pas très animé..), je viens poster pour vous éclairer sur la galère que vous jeunes nouveaux diplômés allez connaitre une fois votre diplôme si durement mérité en poche.

Alors, j'ai eu mon DGIN en 2003 et comme tout le monde au début, je me suis trouvée un CDD de 6 mois pour commencer. J'ai travaillé ainsi dans un musée lié au débarquement en Normandie. Visites répétitives en anglais et français dans un musée trèèèèèèèèèès fréquenté. Belle expérience en plein 60ème anniversaire : rencontres de vétérans et cérémonies ... En même temps, en avril, je me suis inscrite à l'URSSAF en tant que guide indépendante (pas de charges la 1ère année) et je faisais des guidages en bus mes jours de congés. Pas très rentable étant donné la compétition entre guide et le peu de solidarité.

Hiver de chomage...j'en profite pour faire de la prospection et du mailing pour me faire connaitre mais ne voyant pas bcp de réservations venir our la saison arrivant, j'ai été obligée au dernier moment (avril) de me trouver un contrat saisonnier...5 mois seulement sur l'île de Tatihou (près de Cherbourg, dans la Manche, Normandie), à faire des randos autour de l'île avec ma poignée de guidages en bus principalement sur les plages du débarquement. Et là je me rends compte de la grande rentabilité de l'activité indépendante en perdant une bonne partie de mon revenu indépendant en charges et cotisations retraites...

S'ajoute à cela, le milieu hostile entre collègues guide. Je me rend compte que bcp pratiquent sans aucune carte de guide, qu'il y a bcp de guidages non déclarés, que des guides conférenciers montent dans les bus et que les régionaux guident hors région... compétition, non solidarité, bref un monde de rapaces selon moi.

Un grand regret donc : ne pas avoir assez été informé à l'esthua de la difficulté de ce métier une fois lâché dans la nature.

Aujourd'hui, j'ai rempilé au musée du débarquement, pour plus d'une saison puisque c'est de Mars à Novembre. Mais pas de possiblité de CDI et j'ai légèrement laissé tomber les circuits autocars. j'avais même songé à reprendre mes études aux vues des débouchées, ayant passé des concours pour devenir instit'...bref, je vois venir un nouvel hiver de chomage avec amertumes et j'avoue être assez inquiète pour l'avenir. A savoir que parmis mes amis de promos, bcp se galèrent saisonnièrement et certains ont laissé tomber le guidage...

J'espère ne pas trop décourager certains mais il faut être réalistes : le marché guidage n'est pas porteur ou alors à Paris mais dans des conditions de merde et il ne faut pas se limiter à cette activité selon moi. Bref Bon courage qd même ...

Ca donne envie de faire ce boulot ptite Claire!!!!
Pour ma part diplomé en 2004 (merci Miss Lagarde), j'ai trouvé après mon stage un boulot dans un château en Normandie. Nombreuses visites au programme: scolaire, 3ème âge, handicapés... J'y suis resté plus d'un an.
Le 31 août 2005 j'ai quitté ce poste et le 01 octobre 2005 j'ai trouvé un emploi dans un office de tourisme intercommunal à La Flèche (72). Je m'occupe de l'accueil mais aussi d'une partie des visites guidées, et je suis chargé d'animer le site du moulin de la Bruère l'été.
Bref il ne faut pas se décourager car il existe des emplois qui permettent de bosser à l'année. Le seul problème: il faut être assez mobile...
Yann ou yannouminou pour les intimes

Eh oui j'ai l'impression qu'on est bien seul sur ce forum...comme mes amis le disent plus haut chacun esperait bcp à l'époque de l'esthua et maintenant la majorité d'entre nous cherche encore...
Moi apres le Mont st michel et les DDAY beaches pendant plusieurs saisons, je suis partie aux USA et en Australie. Depuis mon retour je bosse en hotellerie ou je fais profiter de connaissances des sites normands...Parfois j'emmene des clients en visites sur mes jours de congé mais le guidage c'est pour moi désormais plus un loisir qu'une profession!
Je repars vivre à l'étranger et je pense que la bas je vais me réorienter ou meler le guidage à un autre job comme je le fais maintenant!

Tout ca pour dire....soyez conscients des difficultés et remise en question engendrées par ce métier!

Lucie

Claire, Yann, Lucie,

Tout d'abord merci de vos témoignages! Je commençais à désespérer de voir enfin les gens s'intéresser à ce forum qui n'a d'autre intérêt que le renforcement de la solidarité si rare dans la profession comme cela a été dit. Je souhaite que cette inrterface de communication et de partage se développe, mais pour ça on ne peut pas forcer les gens. J'ai bien compris, à travers plusieurs épisodes, que les gens ne font en général pas grand chose gratuitement.

Dans ce que vous dites il y a l'expression des difficultés, mais aussi une petite note d'espoir, heureusement.

Il est vrai que le métier est dur, le tourisme est un monde de compétition et de mesquinerie, malheureusement. Il est vrai aussi que la formation à l'ESTHUA, mais je suppose aussi dans d'autres facs, ne prépare pas à tout cela. On est sélectionnés sur dossier, puis sur entretien, puis cartés sur exams... En gros c'est une année de la mort, on se sent forts et bien placés pour bosser légitimement, mais non. C'est vrai que plein de gens bossent non cartés, et à côté de ça dans les VPAH on ne veut pas non plus de nous, malgré nos diplômes (alors que les guides VPAH passent juste une habilitation organisée par les DRAC...) C'est un monde insensé!

Je bosse actuellement comme guide anim dans un parc archéologique, où j'avais été stagiaire puis vacataire l'année dernière. C'est un job saisonnier de début avril à fin octobre. Cela m'a permis de m'investir dans la structure, et dès septembre officieusement et janvier officiellement je bosserai comme coordinateur d'un projet Interreg pour ce parc, à temps complet et ce pour deux ans. Donc plus de guidage, mais un job administratif et une belle expérience de la coopération européenne.
Parallèlement, je guide pourt l'OT de Lens, qui est en pleine structuration et plein développement, quelques vacations par-ci par-là. Ces vacations je les conserverai pendant mes temps libres, cela sera la ptite goutte de guidage qui me fera du bien, faute de mieux.

Alors bien sûr, pas mal de travail pour la carte l'année dernière, beaucoup de déceptions cet hiver, mais la vie continue, il ne faut pas être trop négatif. A partir de maintenant, je vais prendre toutes les expériences professionnelles intéressantes qui se présenteront à moi, selon mon bon plaisir. La carte était une étape importante pour moi (réorientation professionnelle et remise à niveau en anglais - qui sera d'ailleurs essentiel dans mon job de coordinateur), mais je ne reste pas là dessus, puisque cela ne peut pas être une fin en soi.

Voilà, c'était ma touche à moi ;o)

Je suis à votre disposition et ce forum est le vôtre!

Cordalement

salut les zamis ! et salut olivier que je ne connais pas!

c hélène, ça fait plaisir de se retrouver là, même si c vrai qu'on se sent un peu entre promo 2003... ouf merci olivier, sinon on se serait cru en réunion d'anciens combattants!

bon, j'ai pas trop le temps ce matin pour parler en détail de mon expérience car j'ai un groupe de mômes qui va pas tarder à arriver, mais en tous cas, je ne peux pas dire que la formation gin ait été négative pour moi: au contraire!

je bosse maintenant dans un ot mais je suis détachée pour effectuer les visites et ateliers pédagogiques du château fort du village. je suis en cdi de 28h, ce qui n'est pas mal vu la convention tourisme plutôt intéressante.
je suis ici depuis 1 an, et avant j'ai enchaîné les cdd entrecalés de chômage mais jamais très long. bref, je m'en sors plutôt bien et mon boulot est bien sympa vu que je bosse surtout avec les nenfants et que c rigolo!!!

A d'ailleurs, petite annonce: si quelqu'un est intéressé par un remplacement maternité de mi août à noël dans la région de bordeaux-st émilion-libourne, n'hésitez pas à me contacter (ma collègue préfèrerait un homme, mais bon, on s'adapte!).

la bise à vous tous de la baleine et ne désespérez pas, on est bien dans le guidage quand même!

ln très gentille!

salut tout le monde,
je viens de lire tout les messages. je me dis que au mois de septembre je vais etre dans la meme merde que vous!!!!!
sinon en ce moment je suis en stage en juillet à chauvigny une cité médievale à cote de poitiers et en aout je vais à l'ot St Emilion. mon 1er stage se passe bien je n'ai pas encore fais bcp de visite guidée en espagnol mais je ne desespere pas les clients commencent à venir!!!!

Intrèsgentille, j'ai lu ta petite annonce et je dois t'avouer que je suis assez interessé pour le remplacement. pourrai tu m'en dire un peu plus sur cet emploi?
je te laisse mon adresse hotmail si cela est plus simple pour toi
edwige-cacouault@hotmail.com

voila je souhaite à tous de trouver un job rapidement, bon courage à tous

bisous
edwige

Petit kikou du Panthéon (non... pas celui de Rome) !
J'espère que tout le monde passe un bel été rempli de visites guidées !
Pour moi, exams finis et réussis, reste la soutenance en septembre.
Les stages donnent une grande bouffée d'air frais mais j'ai peur que la rentrée soit plus rude !
Ca sent le chômage à plein nez... enfin restons motivés, c'est un chouette métier !
@ bientôt tout le monde !

Bien le bonsoir amis du guidage!

Je viens de lire vos petits messages, j'ai moi même commencé à en écrire un... je l'ai effacé.... beaucoup trop long!!
Parlons donc peu, mais parlons bien. Je suis une petite nouvelle, diplomée de l'esthua depuis 2007.
J'ai l'impression que pour beaucoup, le métier ne se résume qu'à quelques mots: déception, dureté du travail, précarité car saisonnier, mal payé.
Ca me fait prendre conscience de l'importance de dire aux jeunes recrus se demandant: "tiens, que vais je bien pouvoir faire avec ma licence d'anglais, ou mon BTS tourisme, ou ma licence d'histoire de l'art?? si je faisais Guide?????!!!!!!!" que ce n'est pas comme ça qu'il faut voir la chose.
Etre guide interprète TOURISTIQUE signifie bien, avant tout, vivre au rythme des touristes qui viennent logiquement pendant les périodes annuelles les plus favorables!
Etre guide, ce n'est pas un job qu'il faut prendre comme ça, par dessus l'épaule en se disant que toutes les portes vont s'ouvrir tout grand parce qu'on arrive plein de fougue, juste diplomé (enfin diplomé!!). Il faut faire son trou si je puis dire, et ça ne ce fait pas en une saison! il faut prendre cette condition aussi comme un plus
Etre un bon guide ne s'improvise pas! Les premières saisons passées à guider un peu partout, de CDD en CDD ne sont que de bonnes expériences aussi diverses que variées, il faut savoir se renouveler dans ses connaissances. C'est un travail à temps plein même si saisonnier!
C'est une passion pour faire découvrir quelques choses à des gens... et même si parfois on se rend compte que quelques un des "p'tits vieux" que l'on conduit en périple, sont en train de ronfler dans le bus après le déjeuner alors qu'on est en train de commenter le paysage ... c'est le jeux!
A ceux qui se tâtent pour se lancer dans l'aventure: ce métier est une remise en question constante pour s'améliorer, c'est une curiosité insassiable, c'est une envie-passion de montrer, de partager, de faire découvrir!
C'est aussi du social parfois!

Vous allez vous dire, mais c'est qui cette utopique qui fait ses grands discours à-la-mords-moi-le-noeud??
Une jeune diplômée avec sa carte de guide en main et sa maitrise d'histoire de l'art, qui récure les chiottes d'un restau depuis un mois pour gagner des sous (NB je suis payée au SMIC, donc 60€ brut/jr grosso modo.... bien loin des 83€ journalier!!), qui envoie des CV et lettre de motivation partout et qui passe des entretiens! Loin de moi l'envie de me lamenter sur mon sort! je savais qu'un CDI passionnant n'allait pas se présenter à moi direct le 1er novembre 2007! j'étais pourtant à la maison!!
Vive les guides!

C'était long encore, non??!!

Bonsoir Virginie!

Je suis bien heureux de lire ton message ce soir!

Long, soit, mais très intéressant car à l'image de ce que chacun de nous connait. Encore plus intéressant pour l'état d'esprit qui est le tien.

Tu es lucide mais pas désabusée pour la peine. Tu te rends compte de la difficulté de cette profession mais tu restes passionnée, et ça, c'est vraiment chouette.

Évidemment il faut mettre en garde contre les illusions de la professions et contre la précarité et les requins.
Mais d'autre part il ne faut pas tomber dans le cynisme le plus noir.

Tu te dis utopiste, moi je le suis aussi, et cela peut être un défaut, mais quant c'est un outil pour te permettre d'atteindre ce que tu souhaites, c'est un sacré plus. C'est un état d'esprit qui, même s'il n'ouvre pas les portes à tous les coups, te permet à toi de ne pas te fermer.

Aujourd'hui mon expérience du guidage est restreinte à quelques aspects de mon travail. Je fais beaucoup plus d'administratif et de fonctionnement de structure au quotidien, mais dès que je peux toucher à du guidage, je suis preneur et ravi, que cela soit dans ma structure d'emploi principale ou pour les OT avec qui je bosse!
Quelque part j'ai de la chance (jusque fin juin après fini le contrat) car le guidage est un loisir, un petit plaisir en plus du taf.

On verra comment se profilera la suite, mais une chose est sûre, jamais désespérer, toujours continuer d'en vouloir et s'en donner les moyens!

Bon courage et @ bientôt

Serait-ce la semaine des revenants sur le Forum DGIN ?
Pour ma part, même si je poste peu, je viens souvent lire et je trouve également la vision de Virginie très intéressante.
Avec du recul, je continue à penser que les deux dernières années passées à l'ESTHUA et à Versailles ont été les plus difficiles à vivre.
En attendant, sans ça... je ne serai certainement pas où je suis actuellement.
Après 6 mois à trimer dans cette grande usine qu'est le Château de Versailles, j'ai trouvé un emploi à l'Office de Tourisme du Piémont Oloronais (eh vi, j'ai réussi à retrouver mes chères Pyrénées, mes terres d'adoption).
Au programme : gestion des sites, du personnel des sites, guidage (et même avec des "ptits vieux" je prends du plaisir...), mise en place de labels, interventions scolaires...
Un travail polyvalent dans lequel je ne m'ennuie jamais.
Je ne me lève plus le matin en me disant "putain fais chier, faut que j'aille bosser".
Mais je reste lucide, Versailles m'a aidée et le DGIN aussi.
Ces expériences difficiles m'ont donné la force de passer au-dessus des dures conditions de ce métier.
A Versailles : 10 minutes pour déjeuner... un pion qu'on déplace... un CNE.
Contrat soit-disant précaire qui m'a pourtant permis de fuir du jour au lendemain de l'IDF à l'Aquitaine.
Aujourd'hui : 1h30 pour déjeuner... je ne suis plus un pion... un CDI dans une VAH.
Bientôt, l'examen de guide-conférencier qu'il faut absolument que j'ai pour ne pas voir ce beau tableau s'écrouler.
Quand on veut, on peut... et je veux continuer à faire ce métier car il permet de se remettre en question chaque jour, donc de se perfectionner et de donner satisfaction aux visiteurs.
Toujours, en se faisant plaisir...

Que de romans sur ce forum !

Bonne continuation à toutes et tous...

Nous faisons un beau métier, soyons-en conscients.

Lili

Et beh ma foi!

Merci pour ce post Rémi. Comme quoi nous passons tous par les mêmes étapes, passant du désarroi à l'espoir avec parfois un peu de résignation aussi.

C'est bien d'être engagé, et de l'exprimer aussi, même si parfois cela peut froisser certaines sensibilités. Personnellement je le suis aussi et d'ailleurs il est nécessaire de l'être dans ce milieu qui, comme tu l'as dit peut être parfois comme un nid de vipères...

Mais bon, comme je suis aussi éternellement désireux de voir un monde -ou pour le moins un petit coin de monde- plus humain et altruiste, je suis aussi persuadé qu'il faut croire en des relations humaines courtoises, respectueuses et cordiales. Ca existe, si si!

En créant ce forum j'espérais sincèrement que cela puisse servir, que cela permette de rompre l'isolement dans cette profession plutôt individualiste. Nous sommes bien peu à nous y exprimer, mais c'est mieux que rien et c'est un bon début!

Merci de ta compréhension,j'ai eu récemment un entretien avec une autre agence sur Paris, encore des vacations mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron!Oi je pense qu'il faut etre solidaires et engagés et rester lucides

Je peux comprendre qu'il y ait de l'individiualisme dans ce métier car on travaille de manière indépendante et les places sont chères mais ce 'est pas une raison pour se la jouer perso...

On nous l'avait dit et redit, c'est un métier passionnant mais précaire,ceux qui veulent , je peux envoyer mon mémoire

Hello tout le monde.
Voilà, après une licence d'histoire je passe le concours pour devenir prof des écoles depuis 2 ans mais petit à petit je m'aperçois que cela n'est pas ma vocation. Et le concours est galère!! J'ai découvert il y a peu le métier de guide interprete et sa formation et j'ai postulé cet été dans les nombreux sites autour de chez moi car j'habite en Périgord le pays des mille et un chateaux!! L'histoire est ma passion et j'ai de plus en plus envie d'en faire mon métier mais pas au sein de l'éducation nationale qui est pourtant la porte à la non précarité!! Ce qui n'est pas le cas du métier de guide. Beaucoup vont me prendre pour une folle de me lancer dans la dure aventure mais cela ne me décourage pas!! Je vais donc vous tenir au courant de mon cheminement qui commence à peine!!!
Merci pour ce forum. Et quand on passe un concours l'ambiance n'est pas super non plus!!!
Enfin je me sens moins seule dans ma réorientation folle mais guidée par la passion!!

Bonjour à tous
Je suis de retour avec de bonne nouvelle car la dernière fois j’étais très démoraliser avec les résultats négatif des examens de 2005-2006. Après avoir remonté la pente de avec ma volonté j’ai repasse les examens dans une autre université. J’ai tout refait de A à Z et bonne nouvelle en décembre 2007. La carte est décrochée !!!!!! Et j’ai aussi trouve un CDD de 6 mois. Je suis toujours motivée et passionnée par mon métier !!!!!
Le conseil k je donnerai est de rester motiver mais dans les moment les plus durs !!
Bon courage et bonne saison à tous
A bientôt
edwige

Bonsoir Edwige!

Et bien félicitations donc! Tu as bien raison, il faut savoir garder le cap et faire tout ce que l'on peut pour atteindre ses objectifs!

En quoi consiste ton CDD?

@ bientôt

salut à tous

Apparament vous semblez tous rechercher un emploi fixe !

Alors par chez nous, ça n'existe pas ! Ou alors juste quelques heures par semaines payées au lance pierre !!

Sur la Côte d'Azur nous sommes environs 130 guides officiels (dont seulement 10 % de garçons !) et nous sommes tous intermittents.

Notre saison est en 2 temps :
15 jours en février lors du Carnaval de Nice
Puis cela reprend d'avril à novembre, surtout avec le marché des croisières qui a pris un essort enorme ces dernières années.
A cela il faut rajouter les congrès en Mai juin et Septembre Octobre.

le reste de l'année.... Les anciens (dont je commence à faire partie après 23 ans d'exercice dont 20 ans avec carte) nous avons du boulot toute l'année même si en hiver on travaille 2 à 3 jours par semaine seulement. Mais comme nous avons le droit aux Assedic en tant qu'intermittent, on ne s'en sort pas trop mal.

Il est vrai que cela prend environ 5 ans pour se faire connaitre. les première années, pour survivre j'ai fait la plonge, vendu des chaussures, de la bûche de noël, du paté en croûte et j'en passe !

Alors gardez courage, profitez en pour travailler en saison creuse sur des thèmes ou itinéraires un peu particuliers que vous pourrez ensuite présenter aux diverses agences qui sont toujours à la recherche de nouveaux produits, ou pour vous perfectionner dans les langues que vous parlez ou en apprendre d'autres !

C'est un métier prenant, intéressant et auquel je ne renoncerai pour rien au monde !

Aujourd'hui j'ai retrouvé par hasard une japonaise avec qui j'avais bossé pendant les JO de Nagano en 1998 ! Elle est venu faire une traduction pour un petit groupe de 8 japonais qui étaient dans mon grand groupe anglophone !
On se voyait à l'époque tous les jours à l'aéroport pour les accueils de participants et invités et je ne l'avais plus vue depuis !

Le monde est parfois petit !

nice day today

félicitations edvige!!!!la volonté et la ténacité payent toujours

Bonjour à tous ! Lorsque je lis vos messages, je me sens un peu moins seule dans ce monde du guidage.. si passionnant et mesquin à la fois !
C'est vrai qu'une fois la carte de guide obtenue, un long chemin semé d'embûches nous attend.... comme dit Jennifer, la passion nous guide ! Après un an en salarié (ou du moins après quelques missions car carte n'est pas synonyme de boulot), je me suis installée en indépendant et je ne le regrette pas.... cependant les charges sont impressionnantes et je crois qu'il va falloir bosser "à côté" afin de pouvoir les payer. Je vous souhaite bon courage à tous et surtout soyons solidaires et non mesquins, je pense que c'est justement une des meilleures façons de mettre en valeur notre si beau métier... si si.. ce n'est pas donné à tout le monde non ? A bientôt collègues

Shere,

As-tu connaissance du statut d'autoentrepreneur? C'est la liberté de l'indépendance sans être écrasé par le poids des cotisations: tu ne cotises que quand tu touches....

Vas voir ce post qui t'enverra vers des liens utiles et intéressants.

https://ginforum.1fr1.net/debouches-professionnels-f3/auto-entreprenariat-t304.htm

Personnellement, avec deux collègues on va franchir le cap. Le Ministère de l'Économie attend 200000 affiliations à ce statut en 2009, ils en sont à 40000 rien que pour janvier...

En tout cas un conseil, pour ne pas abréger prématurément votre splendide carrière de guide au sein d'un OT - encore une fois c'est du vécu et une expérience partagée avec d'autres collègues - si vous jamais vous écrivez ou participez à une publication sur l'histoire, le patrimoine ou autre sujet sur votre ville ou de votre région, vous pouvez vous attendre à des réactions négatives de la part de votre directeur d'OT, du genre: "désolé désormais on n'a plus de travail pour vous" ou "ah ben vous êtes virée..."
Si vous voulez éviter ce genre de risque, je vous conseille de prendre un nom de plume, évidemment, dans ce cas vous perdez tout le côté publicité liée à la publication.