examen de guide-conf des VPAH Midi-Pyrénées 2011-12

Bonjour,

Je vous informe de l’organisation du prochain examen de guide-conférencier régional des Villes et Pays d’art et d’histoire de Midi-Pyrénées. L’épreuve écrite est prévue le mardi 13 décembre 2011 à Toulouse ; l’oral aura lieu dans le courant du mois d’avril 2012. Les demandes de dossier d’inscription à l’examen sont à effectuer auprès de la DRAC Midi-Pyrénées, pour un retour avant le 19 septembre 2011.

Une formation régionale (non obligatoire pour s’inscrire à l’examen) va être mise en place. Elle devrait vraisemblablement comporter 12 séances de préparation à l’écrit, soit les lundi et mardi du 26 septembre au 8 novembre 2011 ; un examen blanc le 29 novembre ; 15 séances de préparation à l’oral du 16 janvier au 6 mars ; un examen blanc début avril 2012.

J'attendais l'info car Auch vient d'obtenir son label de PVAH et je serais bien intéressée d'y travailler de temps en temps en complément de mon activité.
Je suis détentrice de la carte de GIN donc je suis exemptée de l'épreuve écrite, cependant l'animateur du patrimoine me conseille vivement de passer l'écrit quand même car sinon le jury sera trés exigeant avec moi à l'occasion de l'oral. J'avoue que j'aimerais bien me passer de l'écrit car si je n'obtient pas une bonne note je ne pourrais pas aller à l'oral.
Est-ce que quelqu'un s'est déjà trouvé à ma place? Que feriez-vous à ma place?

Merci pour votre aide.

PS: trés sympa ce forum, je suis contente de l'avoir découvert.

Bonjour Laurelen et bienvenue sur ce ce forum.
Pour ma part,j'ai une collègue qui est GIN et donc a été dispensée de l'épreuve écrite et d'une des deux épreuves orales.Elle a réussi l'oral de mise en situation de guidage et est donc maintenant guide-interpète et guide-conférencière.
Sauf erreur,mais il me semble que le fondateur et administrateur de ce forum (Olivier),également GIN et GCVPAH a utilisé la possibilité de dispense de l'épreuve d'admissibilité (PS : Olivier,rectifie, si je me trompe) et a été admis à l'examen VPAH.
N'étant pas GIN,j'ai passé l'épreuve écrite d'admissibilité et je dois dire que c'est sans doute l'épreuve la plus difficile (comparé à l'oral de mise en situation) car on peut être interrogé sur tous les sujets relatifs à 'Histoire de l'art et il faut en faire une dissertation en un temps relativement limité (les annales sont accessibles via les DRAC).C'est sur cette épreuve d'admissibilité que la majorité des candidats échouent.
En utilisant la carte GIN,non seulement,il y a dispense de l'écrit d'admissibilité , mais également dispense de l'épreuve orale de commentaire de documents iconographiques (épreuve en salle avec commentaire de cartes postales tirées du patrimoine régional).I
l ne reste qu'une seule épreuve orale à passer pour les GIN ou GIR (de la même région).
Il faut donc peser le pour et le contre,difficile pour moi de donner un conseil,vu que je n'ai jamais été dans cette situation.
Peut-être qu'Olivier ou d'autres sur ce forum dans le même cas seront plus à même de donner des conseils.
En attendant,bon courage pour la préparation à cet examen.

Bonjour Momoppe,

Merci pour ta réponse qui m'incite à ne pas passer l'épreuve écrite. En effet cette épreuve me semble difficile, mais d'un côté je me disais que ca allait me permettre de réviser. En fait j'aimerais bien faire la formation mais sans passer l'écrit, mais d'aprés moi ce ne sera pas possible.
J'attends d'autres avis avant de prendre ma décision finale.

Bonjour!
Je suis assez d'accord avec momoppe: j'ai passé cet écrit en Alsace ,et c'était pas facile.
Alors si on peut s'en passer...
D'autant qu'un guide a très peu de longue dissert' à faire à l’écrit dans son travail quotidien,et qu'un bon résultat à l'écrit n'a que peu de chances de rattraper les erreurs faites à l'oral.

Plusieurs candidats dispensés d'écrit ont quand m^me suivi la formation ,certains ont m^me faits les exercices de préparation à la dissert',juste pour se remettre dans le bain,pour voir comment ils s'en sortaient...

MAIS c'est l'animateur du patrimoine qui t'a donné cet étrange conseil: peut être connait il très bien certains membres du jury ,et leur façon d’appréhender les candidats???

C'est une possibilité à ne pas totalement négliger...

Bonjour Laurelen,

Tout d'abord sois la bienvenue sur le forum ;o)

Momoppe, tu as bien raison, je suis GIN et ai les habilitation GCVPAH pour deux régions.

Pour ce qui est de ta question sur le passage d'écrits: étant détentrice de la carte de GIN, tu en es dispensée légalement des épreuves!
Mais tu est aussi dispensée de deux épreuves orales sur trois: le commentaire de documents iconographiques et l'épreuve de langues, étant déjà habilité via ta carte GIN les langues qui sont inscrites sur ta carte GIN sont validées automatiquement et ajoutées à ta carte GCVPAH.

Que faire? On ne peut pas t'obliger à passer les écrits! La formation est généralement conseillée et il est vrai que cela permet de réviser et/ou d'apprendre. En général, il est permis de ne suivre que la formation régionale et pas les modules locaux, ce qui fait gagner du temps: bien pratique lorsque l'on travaille à temps plein...
Lorsque j'ai passé l'examen d'aptitude en Picardie je n'ai pas suivi la formation du tout, n'en ayant pas le temps. Je m'étais inscrit en candidat libre.

Comment le jury l'appréciera-t-il? Le jury ne peut tout simplement pas s'opposer à la loi qui te permet de faire de la sorte, pas plus que l'Animateur de l'Architecture et du Patrimoine. Faire une discrimination entre ceux qui ont suivi la formation toutes les épreuves d'une part et ceux ayant des dispenses d'autre part irait contre la loi.

De plus, lors de l'épreuve de mise en situation, si le fond est jugé, la forme est prédominante: on observe surtout ta capacité à gérer un groupe (accueil, réactivité, empathie, connaissances des possibilités culturelles ou touristiques locales...

Voilà, espérant avoir répondu à tes interrogations ;o)

Je pense qu'Olivier a bien résumé.Comme de nombreux GIN passant les examens VPAH,il a réussi.
Pour ma part,j'ai un peu un souvenir malheureux.Je ne connaissais pas le forum à l'époque,s'il avait existé peut-être aurait-je évité une erreur.
M'étant renseigné pour passer l'examan VPAH auprès de l'animateur du patrimoine,il m'avait aussi donné le conseil de passer l'examen écrit,il avait précisé "C'est un conseil,maitenant vous faites comme vous voulez".
A l'époque,je ne savais pas que la carte GIN donnait aussi la dispense des épreuves orales de langues étrangères et de commentaires de documents iconographiques.
En gros,un titulaire de la carte GIN est dispensé de 75% des épreuves,c'est quand même pas négligeable !
Quant je me suis inscrit à cet examen,je n'ai pas suivi la formation VPAH,et ai passé l'examen écrit en candidat libre et ne l'ai pas réussi.Je pense que quand on exerce la profession de guide depuis longtemps,on a perdu la méthode pour faire de bonnes dissertations.C'est très différent d'une pratique quotidienne de guide.
Si j'avais utilisé mes droits à dispense,et bien je serais devenu sans doute également GCVPAH (sans prétention de ma part).
Les GCVPAH passant un examen de GIR sont aussi légalement dispensés de l'épreuve écrite et de l'épreuve de commentaire de documents iconographiques.Ils n'ont qu'une épreuve de langue étrangère (sauf s'ils l'ont déjà sur leur précédente carte,ce qui dans ce cas n'a aucun intérêt pour eux de passer une carte GIR sauf s'ils la passent pour une autre région).
Les dispenses marchent dans les deux sens,et il faut les utiliser,puisque la loi le permet.

Je n'ai rien à rajouter aux posts précédents, si ce n'est un conseil juridique.
Le choix libre du candidat de faire valoir ses droits à dispense lors d'une épreuve ou un concours organisé par l'Etat ne peut plus être remis en cause une fois son inscription à l'examen enregistrée.
En pratique et concrètement,cela signifie que même si titulaire d'une carte GIN,et décidant de passer l'épreuve écrite d'admissibilité,mais finalement changeant d'avis au dernier moment (par exemple la veille des épreuves), le candidat ne pourra plus se prévaloir d'une quelconque dispense.
A fortiori,si le candidat a déjà participé à l'épreuve,et n'étant pas admissible décide de faire valoir sa carte GIN....
Il faut donc bien réfléchir avant de choisir ses options pour l'examen,car les choix sont irrévocables.
Pour ce qui est des conseils donnés par l'animateur du patrimoine, je suppose qu'il souhaite avoir le niveau culturel et en histoire de l'art des futurs guides-conférenciers le plus haut possible, d'où son conseil.Il est vrai que l'épreuve orale de mise en situation,à elle seule ne permet pas de tester toutes les connaissances en histoire de l'art du candidat. Il faut donc considérer son avis comme un conseil, mais non comme une obligation.
Bonne réflexion.

Bonjour,

Merci à tous pour vos réponses. C'est exactement les réponses que je cherchais.
En fait je me posais la question plus pour le côté stratégique que juridique.
Je sais que je peux être dispensée mais n'étais pas sûre que ça m'avantageait.
Suite à vos réponses, je décide donc de ne pas passer l'épreuve écrite ni l'épreuve orale des commentaires iconographiques.

En effet, comme le dit Bertrand, je n'ai pas "disserté" depuis quelques années et pense ne pas aussi bien le faire qu'à une époque. C'est un risque à prendre et si jamais je suis recalée à l'écrit, je m'en voudrai.
Je me prépare donc à passer uniquement l'épreuve de guidage. Je pense que c'est jouable puisque l'épreuve n'est qu'en avril, j'ai donc du temps pour le préparer, de plus étant donné que l'on connait à l'avance la ville sur laquelle on va être intérogé, je mettrai les bouchées doubles quelques semaines avant.
D'ailleurs, quand sait-on la ville où l'on va guider? Au moment de la réception de la convocation?

A bientôt.

Sage decision!
Pour la ville de l'oral,ça dépend: En alsace on ne l'a su qu'à la convocation ,même si durant la formation on nous avait donné de gros indices!
en Lorraine ,on l'a su avant de pouvoir s'inscrire à l'examen (genre trois mois avant)

Je pense que chaque région fait selon les impératifs qui lui sont propres..