Examens 2009

Je suis plutot d'accord avec toi Olivier sur le fait que les guides-interprètes sont en général moins considérés que les guides-conférenciers.
De même,les GCN peuvent marcher sur les plates-bandes des GIN (alors que leur habilitation à la base était surtout pour être salarié en particulier de la RMN-->ce n'est que plus tard que la RMN a préparé sa propre sélection réservée aux conférenciers nationaux).
En ce qui concerne les GCVPAH,ils sont cependant limités par leur qualification régionale,et en tant que GIN,on a moins de complexes,puisque toute la France nous est offerte-y compris les VPAH en libéral.

Un problème qui vient du fait que les examens de conférenciers sont organisés par les DRAC (niveau régional) et le Ministère de la culture (niveau national) d'un niveau "concours",alors que les examens de guides-interprètes sont organisés par les DRT ou les BTS tourisme par équivalence (niveau régional) ou par les examens d'universités à bac +3 --> ce qui implique,contrairement aux concours la possibilité de 2 sessions d'examen juin et septembre (niveau national)?

C'est vrai que depuis le nouvel arrêté de 2005 offrant la carte de GIR aux BTS tourisme sans condition de notes (avant,il fallait 12/20) nous a peut-être desservi.

En fait,mais ca reste un avis personnel,je serais pour une simplification des cartes avec uniquement 2 niveaux,un niveau régional et un niveau national sans distinguer conférencier et interprète,car nous faisons quand même un métier très semblable.
C'est vrai que dans ce cas,pour toi Olivier,tu ne pourrais plus présenter tes médailles,puisque tu es à la fois GIN et GCVPAH...

Merci Olivier et Bertrand pour ces précisions !
Les choses commencent à devenir plus claires

Par contre, dans le cadre des activités de CE de ma société notamment les visites guidées que je propose aux salariés - je ne guide pas mais mais je prends contact avec des professionnels - j'ai sympathisé avec une guide qui a créé son association il y a 15 ans. Elle prend sa retraite dans 6 ans et m'a proposé de reprendre son association à ce moment-là. A moi d'obtenir une carte professionnelle d'ici-là. Ce n'est pas elle qui me l'impose mais moi.

Que pensez-vous de ce projet ? Est-ce une bonne opportunité ?

Merci de votre réponse.

Célia,
c'est très louable de ta part de vouloir obtenir une carte professionelle.
Si tu reprends son association,l'avantage pour toi est évidemment l'expérience et le carnet d'adresses obtenu pendant 15 ans d'activité?
Je pense qu'il s'agit d'une très bonne opportunité.

Moi aussi,il m'était venu à l'idée de créer une association,et je suis en contact avec des guides de tous horizons (GCVPAH,GCN,GIN et GIR).Cela dit,si je devais avoir à prendre la tête d'une association,je me suis imposée (un peu comme toi Célia) par défi personnel d'avoir une autre carte de guide que la mienne (je suis GIR).
Je me trouve un peu limitée,même si j'ai déjà guidé y compris dans les VPAH (de ma région)...
J'ai bien sur pensé à la carte GCVPAH,mais lorsque je l'ai passé les seuls guides interprètes à avoir été recus étaient GIN (à ma connaissance,mais je ne connais pas tous les candidats).
Si je souhaite passer la carte GCVPAH,c'est plus pour mettre dans mon CV,car avec ma carte de GIR,j'ai déjà quand même pas mal de possibilités.
Je pourrais faire la formation GIN,mais pour des raisons financières,je me vois mal passer 1 an à la fac.
Il ne me reste donc plus qu'à attendre le prochain concours VPAH...
Bizarrement,là ou je travaille,ce sont les GIR et GIN qui recoivent le plus de vacations (effet langues étrangères???),c'est vrai que nous avons beaucoup de touristes étrangers,et les GCVPAH et GCN avec lesquels je travaille ne parlent aucune langue étrangère.
Olivier,toi qui as réussi le concours de GCVPAH,penses-tu qu'en n'étant que "GIR",c'est quand même faisable?C'est vrai que dans ton cas,la formation d'un an de GIN a du quand même pas mal t'aider que ce soit pour la théorie (histoire de l'art) ou la pratique (techniques de guidage).En tant que GIR,notre formation est moins poussée que la votre.
Ayant déjà échoué une fois à ce concours,je suis un peu démoralisée...(par rapport aux examens,pas par rapport à ma vie professionelle).

Célia a utilisé son clavier pour nous dire:

Citation :

Elle prend sa retraite dans 6 ans et m'a proposé de reprendre son association à ce moment-là.

Cela peut en effet une bonne opportunité! Et moins coûteux qu'une reprise de société avec rachat de clientèle ;o)

Dominique me posait la question suivante:

Citation :

Olivier,toi qui as réussi le concours de GCVPAH,penses-tu qu'en n'étant que "GIR",c'est quand même faisable?C'est vrai que dans ton cas,la formation d'un an de GIN a du quand même pas mal t'aider que ce soit pour la théorie (histoire de l'art) ou la pratique (techniques de guidage).En tant que GIR,notre formation est moins poussée que la votre.

Je ne vois pas pourquoi des GIR expérimentés et ayant des connaissances en histoire de l'art et architecture ne devraient pas pouvoir recevoir le label VPAH... Il est vrai que pour beaucoup des gens de ma promo DNGIN qui sortaient de BTS -avec une carte de GIR- la remise à niveau en histoire de l'art était importante, leur formation préalable ayant été plus "touristique" que patrimoniale.

En étant GIR (si concours dans la même région) ou GIN, les candidats au label VPAH sont dispensés des épreuves écrites: cela libère donc d'épreuves coriaces... Avec de la de méthodo de guidage et des connaissances sur l'archi et le patrimoine de la ville ou du pays, ça doit passer... Ce qui est sûr c'est que la formation GIN, de par son intensité et le niveau généralement poussé vers le haut apporte un bon bagage et en général de l'assurance...

Après, moi je n'ai pas de parcours en histoire de l'art, je me sentais bien petit par rapport aux candidats masterisés dans cette matière qu'ils soient GIN ou GIR ou sans carte ;o))

Merci à tous !

Sauf que 6 ans ... c'est loin ...

Mais j'avoue que je ne comprends pas bien pourquoi la précarité des guides est à ce point entretenue... Je pense que le louvre, versailles, notre dame... ont besoin de guide toute l'année .... Je serais pour une titularisation avec possiblité de faire autre chose dans le service entre les visites ... (recherches pour d'autres visites, préparation à des expos... C'est un coût pour l'institution la titularisation d'un guide même si son salaire sera supérieur à celui d'un conservateur... masi c'est aussi un coût d'adresser des annonces et de recevoir les candidats...

Je suis souvent choquée de lire que telle institution propose un stage ... d'allieurs souvent intéressant de 3 voire 6 mois non rénuméré... Je ne crois pas que pendant ce temps le stagiaire ne fait que compter les paquerettes des jardins publics.. !! C'est scandaleux...

Si cela est possible, j'espère pouvoir, dans le cadre de l'association que je reprendrais, embaucher et titulariser des guides et les faire participer au développement de l'association entre les visites.. Je pense que ca serait intéressant pour tout le monde... Mais bon on n'en est pas encore là...

Bonjour,

pour ceux que cela intéresse et qui prépare les concours dans d'autres régions, voici les sujets 2009 pour la région Bretagne :
La place de le création architecturale contemporaine dans les politiques de mise en valeur du patrimoine.
Vous vous appuierez sur quelques exemples significatifs pris sur le territoire national.

La renaissance en Bretagne (diffusion du style, caractéristiques, principaux édifices...).
Vous illustrerez vos propos d'exemples pris sur le territoire régional.

Ainsi donc il y a des régions qui organisent encore l'examen de GCVPAH ?! En Rhône-Alpes, le dernier a eu lieu en 2006 et depuis la DRAC n'a plus de crédits... Je pensais que c'était le cas dans les autres régions aussi

Même chose pour l'examen de GIR, soit dit en passant...